Société Académique
des
Hautes Pyrenées
depuis 1853
Construisons ensemble les ponts de la connaissance
Bourse du travail 5 Bd du Martinet Tarbes 5 avril 2025 14h30
Dr Georges Burou pionnier de la chirurgie transgenre
(né à Tarbes le 6/9/1910)

Le 5 avril 2025, la Société académique des Hautes-Pyrénées proposera sa conférence mensuelle centrée sur la vie et l’œuvre de Georges Burou, un pionnier de la chirurgie de réattribution sexuelle. Le conférencier, Hamida Chaouky, retracera la biographie de Burou, né à Tarbes en 1910, formé à la faculté de médecine d’Alger, et ayant exercé à Casablanca dès 1941. Burou est particulièrement connu pour avoir développé les techniques chirurgicales de la vaginoplastie, contribuant ainsi de manière significative à la chirurgie du « troisième sexe ».
La conférence abordera également les problématiques de la réattribution sexuelle en 2025 en présentant des exemples dans différents pays, y compris la France. Les discussions porteront sur les avancées médicales, les défis éthiques et sociétaux.
Samedi 8 mars – 14h30 –
Conférence : « Vivre en Rivière-Basse et Vic-Bilh au Moyen Âge d’après le cartulaire de Madiran (11e-13e siècle) » par Stéphane Abadie, Docteur en Histoire médiévale.
Une belle assemblée de 70 sociétaires malgré un Irlande-France de folie en rugby !
L’étude des documents médiévaux ou chartes provenant du prieuré de Madiran, qui complète les chartes du prieuré de Saint-Mont ou de l’abbaye de Larreule, éclaire d’une vive lumière les hommes et les terres de la Rivière-Basse et du Vic-Bilh au Moyen Âge central : l’origine du vignoble madiranais, les formes et l’évolution de l’habitat, la structure sociale peuvent être étudiés à partir de cette documentation inédite.
À l’issue de cette conférence l’ouvrage Le cartulaire du prieuré Notre-Dame de Madiran (Hautes-Pyrénées) XIe-XIIIe siècle, édité par la Société académique a été présenté. Beaucoup de sociétaires présents l’ont acheté

Conférence du 8 Février 2025
Les troupes SS dans le Sud Ouest et la Bigorre par Charles Trang



Charles Trang pharmacien hospitalier et historien a consacré une partie de sa vie à l’histoire militaire de la 2 ème guerre mondiale avec une production bibliographique impressionnante. Le 8 février à 14 h 30 Bourse du travail sa conférence a pour thème : les troupes SS dans le Sud Ouest.
La Schutzstaffel a été créée en 1925 par Julius Schrek le chauffeur d’Hitler avec pour vocation, à l’origine, d’être sa garde personnelle, l’uniforme SS a été dessiné par Hugo Boss….
Corps idéologique élitaire pour l’exécution des trois axes essentiels du projet nazi : conquête du pouvoir en Allemagne et en Europe, administration et exploitation des territoires occupés, acteur quasi unique des politiques de répression et d’extermination de masse.
Charles Trang rapporte la façon dont Hitler va s’appuyer sur la Waffen SS et son million d’engagés et de conscrits dont 600 000 non allemands dans son projet génocidaire et totalitaire. Les mouvements des troupes SS dans le Sud Ouest et les Hautes Pyrénées , leurs exactions sont minutieusement étudiés par notre conférencier.
Je vous recommande aussi la lecture de Johan Chapoutot un de nos brillants historiens qui a revisité l’histoire de l’idéologie nazi dans La loi du sang ou penser et agir en nazi, livre décliné à partir de sa thèse en HDR.
La cérémonie des voeux et du partage de la galette des rois s’est déroulée dans une ambiance très conviviale le samedi 11 janvier après midi

L’auteur : Marcel Carrère a été curé de Bordes en 1977 ; nommé par la suite curé à Tournay, il a conservé la paroisse de Bordes jusqu’à sa retraite en 1991. Il avait été auparavant vicaire général du diocèse de Tarbes et Lourdes. Durant sa cure, il a fait de nombreuses recherches sur le village et la région en se concentrant sur la période allant des premières archives disponibles (XIIIe siècle) à la révolution. Ce livre est sa publication la plus complète sur ses recherches.
Remerciement à Anne et Christian Dubarry qui ont permis l’accès à ce document exceptionnel

Les 170 ans
de la
Société académique des Hautes-Pyrénées
En séance du 26 décembre 1853, Achille Jubinal député des Hautes-Pyrénées est élu premier président de la société académique des Hautes-Pyrénées en la mairie de Tarbes.
Il y a déjà un an que le président Louis-Napoléon Bonaparte a été plébiscité comme empereur des français. C’est le début d’un cycle d’essor économique que théorisera plus tard Kondratieff.
L’esprit saint-simonien se diffuse auprès de toutes les élites et on le retrouve au sein de la société académique des Hautes-Pyrénées dès son avènement : « Messieurs avant de nous séparer ce soir nous allons être appelés à choisir les sections auxquels nous nous sentons plus naturellement portés à consacrer nos modestes travaux. » Propos éclairés du secrétaire général Monsieur Frossard qui envisage les différentes disciplines d’études, la botanique, la zoologie, la géologie, l’ethnographie, l’archéologie.
La société académique des Hautes-Pyrénées, la seconde dans l’ancienneté des sociétés savantes de France, commémore ses 170 ans d’existence à un moment charnière de l’histoire de l’humanité dans les extrêmes bouleversements climatologiques qui nous attendent.
Très modestement, nous souhaitons centrer l’attention de l’ensemble des citoyens des Hautes-Pyrénées qu’ils le soient par la résidence ou par le cœur sur les disciplines en sciences humaines, en sciences physiques, en sciences de la vie et de la nature, dans les arts et la littérature qui irriguent la recherche et l’enseignement, la santé, la production de biens et de services, les arts et le spectacle vivant.
Quatre sections (histoire patrimoine et archéologie, sciences et médecine, territoire agriculture écologie, arts littérature et spectacle vivant) seront, dans l’esprit des fondateurs proposées aux adhérents et aux futurs adhérents.
La diffusion des travaux est consacrée par un cycle de conférences, des visites sur les sites patrimoniaux, scientifiques et industriels, un bulletin annuel ouvrage de près de 200 pages, une Gazette numérique aux adhérents, un site Internet avec les archives des bulletins de la société depuis sa création.
Anniversaire le 9 décembre 2023
M. Le préfet des hautes Pyrénées




Hommage à Jeanne Derozier
Le 13 janvier 2024 a eu lieu au local de l’association la traditionnelle fête des rois en présence d’une quarantaine de personnes.
Cette réunion a aussi été l’occasion de rendre hommage à Madame Jeanne Derosier, doyenne de la société, décédée le 31 décembre dernier.
Voici l’intervention de François Giustiniani : L’année 2023 s’est achevée sur une mauvaise nouvelle pour notre société : le décès de sa doyenne et bienfaitrice Jeanne Derosier dans sa centième année. Par amitié, en souvenir des moments partagés avec elle, j’ai volontiers accepté, avec le soutien de Françoise Marcos-Rigaldiès de lui rendre ce petit hommage à l’occasion de notre traditionnelle cérémonie des vœux à laquelle elle participait si volontiers. Jeanne Lupau est née à Tarbes le 18 mai 1924 et elle était une vraie tarbaise, connaissant aussi bien l’histoire de sa ville que celle des familles. Son grand-père, Vincent Lupau, avait été plusieurs fois maire de Tarbes entre 1882 et 1894. Et si elle pouvait raconter le terrible orage de grêle de juin 1936, elle restait intéressée par tout ce qui se passait de nos jours à Tarbes ; mais ce n’était qu’une petite part de tout ce qui faisait l’objet de son intérêt. Elle consacrait du temps à la lecture de romans contemporains qu’elle recommandait et prêtait à ses amis, avec des goûts et des intérêts très éclectiques. Elle assistait quasi systématiquement aux conférences de notre Société dont la diversité des sujets abordés la satisfaisait.
Madame Marcel Derosier, c’était l’épouse de l’enseignant mais aussi du Président de notre Société. Elle avait coutume de dire que son mari n’avait jamais eu qu’une maîtresse : la Société académique des Hautes-Pyrénées ! elle n’en a tenu aucune rigueur à notre compagnie… Depuis plusieurs années, elle s’acquittait d’une cotisation particulière dont elle avait fixé elle-même le montant. Elle était aussi une mère, une tante, une grand-mère, une arrière-grand-mère attentionnée et aimée.
Mais surtout Jeanne Derosier fut pour nombre d’entre nous une relation chaleureuse et bienveillante, attentive et présente, une amie chère ! Qu’il me soit permis de m’exprimer au nom de tous ceux qui, parmi nous, ont eu le bonheur et le privilège d’être souvent conviés à sa table, jusqu’à des dates très récentes : Jeanne était une très belle personne et ses qualités exceptionnelles de convivialité, de partage, de vitalité, de générosité, de tolérance, d’ouverture et d’humanité étaient particulièrement riches et rares. Nous fûmes nombreux à l’accompagner à l’église Saint-Jean, pleine de tous ceux qui la connaissaient.
Jeanne, vous nous manquez déjà !

